• Le Parti Socialiste n'a jamais été aussi divsé qu'auparavant. Avec la loi Macron, la majorité a connu un spectacle sans précédent qui laissera des séquelles dans le débat public. Nous voyons un parti qui ne se préoccupe que de ses intérêts avec des débats internes, sans fond et perdant une ligne politique claire. Les frondeurs, ces parlementaires socialistes affligés, demandent au gouvernement une politique de gauche, proche des valeurs sociales et sociétales. Cela est compréhensible. Le président de la République, depuis 3 ans, n'a pas réussi à installer un véritable cap politique en adéquation avec le discours du Bourget, rendant sa politique conjoncturelle incompréhensible aux yeux des Français. Ces derniers sont unanimes pour dire que la situation économique et sociale du pays s'aggrave actuellement. Nous voyons que les frondeurs ne sont pas totalement à côté des réalités mais est-ce une raison évidente de bloquer son propre parti pour des intérêts internes qui ne préoccupent pas les Français ? Il faut, en tout cas, réfléchir et anticiper une probable chute du PS sur les prochaines échéances importantes à venir si cette voie est choisie.

    Le Front National est aux portes du Pouvoir. La législative partielle, dans le Doubs, nous a montré que ce parti a fait d'excellents et inquiétants scores au 1er et 2ème tour. Ce parti, dont l'idéologie est de jouer sur le désespoir et la division, est en train de conquérir les plus hautes échelles et on doit réfléchir sérieusement à ce que les préoccupations passent avant les ambitions, divisions et idées internes des partis. Le spectacle donné avec "la loi sur la croissance et l'activité", à l'assemblée nationale, est un signal d'alarme à propos de nos politiques à savoir, à quand une politique de la France plutôt que celui du PS, de l'UMP ou du FN. Face à la montée des extrêmistes, il ne doit pas y avoir de clivage FN-UMPS, sinon tomber dans le piège des débats stériles provoquant la haine.

    Que reste-t-il concrètement de l'esprit 11 janvier, tant repris par les médias et les politiques ? Pour assurer l'esprit de cohésion, commençons par nous changer en nous-même : en arrêtant les discours anti-Islam, anti-immigrés ou anti-système et proposer de vrais solutions afin d'avancer vers l'avenir (même incertaine). Ces types de discours peuvent avoir des conséquences dramatiques avec une accentuation du terrorisme, de l'islamophobie ou de l'antisémitisme. Beaucoup ne veulent rien entendre mais engageons-nous vers une voie prospère en nous rassurant. Le matraquage médiatique et les discours obscures, jouant sur le sensationnel, sont stupides et doivent s'arrêter. Concentrons nous sur l'instant présent en ayant une vision évidente vers l'avenir. Les attentes et les inquiétudes peuvent se régler par des projets communs et dynamiques avec des instances politiques et religieuses qui inclueraient une large participation des Français en refondant, de fond en comble, nos relations et notre système qui ne marchent pas aujourd'hui. De grandes réformes doivent être effectuées sur le plan politique, économique et sociale et penser aux générations futures. Je ne dis pas qu'il faut une "6ème République", qui serait une erreur sérieuse, mais rester sur nos fondamentaux pour redonner une nouvelle ère à la politique avec des projets dynamiques, censés faire reculer l'extrêmisme religieux et politique et persévérer dans le vivre-enseble en faisant reculer le chômage et la précarité.

    Les Français attendent des réponses fermes et non des monarques.


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  • L'année 2014 a été mouvementée. Elle s'achève, pour laisser place à l'année 2015, qui, on l'espère, sera l'année du changement. Il faut que le Monde change et reprenne foi en l'humanité. Laisser place au changement c'est respecter toutes les confessions, les origines et les opinions dans l'intérêt général et sans climat de tension et de violence. Il faut une véritable réouverture sur le monde en renforçant les liens diplomatiques avec des pays dont les relations sont aux plus bas ; une ouverture aussi vers les étrangers légaux et les minorités persécutés. On ne doit pas non plus laisser s'installer un climat social désavantageux au profit du capital et du matérialisme au détriment de l'humanisme.
     

    En 2015, soyons plus respectueux de l'environnement en ayant des espérances positives, comme la grande conférence internationale sur le climat qui aura lieu en décembre 2015 et qui aboutira à des solutions fortes pour les générations futures.

    Espérons pour l'année 2015, des évènements qui surgissent pour notre grand bonheur en ayant la santé, la réussite, et que l'on profite d'une vie sociale tranquille et sans déséquilibre.

    À tous, une excellente année 2015.

    P.S : Souhaitons surtout une année de couleur pour les personnes se sentant seules, sans toit et aux malades.


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  • Eric Zemmour continue de diviser l'opinion publique par ses déclarations qui sortent complètement de leur contexte. Un phénomène extrêmement inquiétant quand on sait que cet homme a de plus en plus d'adeptes qui sont inconscients des propos tenus sur les valeurs républicaines. Au fil des années, le polémiste tient des propos absolument inqualifiables, en prônant l'idéologie moyenâgeuse du rejet de l'autre, et en se concentrant sur le repli français.

    Quand on choisit la haine comme opinion, Monsieur Zemmour ne peut pas être considéré comme "intellectuel" ! En effet, le rejet des compatriotes musulmans, noirs, arabes, et autres communautés fait que la République est dénigrée et n'avancera pas ! La France restera multiculturelle malgré l'avancée des populistes, quoi qu'il advienne. L'extrême opinion que se font ces personnes n'auront jamais leur place dans l'espace publique.

    Liberté, Égalité, Fraternité, sont les trois grands mots qui définissent les valeurs de la République française, et nous pouvons compter sur les minorités visibles pour faire avancer le pays, par leurs talents et leur intelligence, et ainsi éviter les querelles qui nous renverraient vers une explosion du climat social déjà bien lourde voire même vers un passé peu glorieux si l'extrême-droite est au pouvoir.

    Arrêtons de médiatiser ces personnes venant d'une idéologie sans fond, fantaisiste, dénigrante et insupportable qui font monter le Front National. La liberté d'expression s'arrête là où elle n'est pas tolérée : racisme, xénophobie, homophobie, antisémitisme. Une trop grannde liberté d'expression mène à un rejet de l'autre, prenons-en conscience !


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  • Les Restos du Cœur ouvrent leur 30ème campagne d'hiver pour lutter contre la grande précarité avec ce triste record : 130 millions de repas servis l'an dernier.

    Le chômage de longue durée est en hausse et le nombre de sans-abris ne cesse aussi d'augmenter et qui, cette précarité, touche maintenant les enfants et les étudiants. C'est une situation inacceptable. Les plans de lutte contre la pauvreté n'ont pas marché ces dernières années et c'est un phénomène qui est en train de passer aux oubliettes. En 2014, nous ne pouvons pas nous contenter de faire une politique en faveur des plus riches (patrons) alors qu'il y a un marasme économique et social sans précédent.

    La pauvreté doit être une priorité pour le Président de la République, le gouvernement et nous tous. Stoppons le phénomène, en faisant des dons pour que les pauvres puissent satisfaire de leurs besoins au mieux. Une hausse des bénévoles a été marquée ces dernières années, preuve que d'une prise de conscience de chacun et que le sujet de la précarité passionne.

    « C'est pas normal que dans un pays comme le nôtre, les gens n'aient pas à manger » - Coluche

    https://dons.restosducoeur.org/


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  • Il n'y a rien de mieux qu'une politique d'immigration, en faveur de ce qui viennent contribuer à l'économie et à la culture d'un pays. Barack Obama veut régulariser de façon temporaire plus de 5 millions d'immigrés clandestins, principalement issus de pays sud-américains, avec bien sûr un renforcement de contrôles aux frontières. Ce n'est pas rien. Une décision courageuse et dans l'air du temps, où les États-Unis ont besoin d'un renforcement culturel dans un contexte de tension avec les républicains qui gagnent, eux, les élections et qui n'ont, en même temps, rien compris aux exigences que demande la société dans un principe de modernité et d'égalité.

    Le président américain par ses mots a su convaincre une partie des Américains qui veulent un véritable changement où les tensions raciales ne se sont pas apaisées malgré le symbole d'un président "afro-américain" à la Maison Blanche : « nous sommes une nation d'immigrants. Notre idéal c'est que nous sommes tous créés égaux ». Nous avons là, un président américain sûr de lui, droit dans ses bottes et qui a su enthousiasmer une partie non qualifiée (et qualifiée) de la population américaine, avec des mots bien choisis. Le contexte politique est que Barack Obama doit avancer malgré ses échecs et a compris que pour finir son mandat c'est de reconquérir une dernière fois le cœur des Américains. Les républicains ne pourront pas contester la décision prise à cause de décrets existants qui protègent les dernières réformes du président américain.

    C'est un pas en avant mais ce plan ne sera, hélas, pas suffisant puisqu'il y a un nombre très élevé d'immigrés illégaux, 11,5 millions. Certains craignent qu'une autre moitié d'immigrés soient « laissés au bord de la route » sans une vraie solution derrière ce plan. Le renforcement des contrôles aux frontières est primordial si on veut éviter des événements de grave ampleur mais d'un autre côté, il y a une violence policière inouïe contre ceux qui ne cherchent qu'à vivre dignement aux États-Unis lorsqu'on sait que les injustices faites contre les population « noires » et hispaniques sont trop élevées encore aujourd'hui. C'est cette violence qu'il faut savoir contrôler à travers des médiateurs notamment.

    En ces temps d'instabilités, les pays de l'UE devraient s'ouvrir à l'immigration et ainsi renforcer un modèle culturel, malgré le renforcement des contrôles contre le virus Ebola et les attentats. Les questions sur la politique migratoire américaine ne sont pas nouvelles et risquent bien d'être un grand thème de la campagne de 2016, à savoir, le prochain président des États-Unis doit-il continuer une politique en faveur des immigrés ? ou continuer une politique qui détruit le multiculturalisme, comme le veut le conservatisme ?

    À suivre.


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  • Martine Aubry, par son manifeste qui agite le parti socialiste, s'affirme en contribuant à faire avancer le débat public. Elle ne se revendique pas « frondeuse de gauche » comme certains députés socialistes, mais comme une alternative à la politique menée actuellement par le président de la République. Une alternative sociale en aidant ceux qui participent à l'innovation et à la richesse du pays, en prônant plus de souplesse pour les ménages comme le temps de travail. La Maire de Lille essaye de proposer un programme en crédibilisant la gauche et en prouvant à travers sa popularité que le PS a encore une ossature idéologique. Martine Aubry essaye aussi d'encombrer le gouvernement sans qu'elle ne le dise car elle est, pour l'instant, toute seule, peut-être trop préoccupée par le congrès des États généraux du PS et la présidentielle de 2017, ce qui peut finalement la décrédibiliser.

    L'exécutif est déjà très impopulaire pour supporter les critiques de Martine Aubry, et le spectacle honteux que donne les députés frondeurs sur les réformes que mène le gouvernement ne facilite pas une relève du parti socialiste. Les Français sont dépassés par l'instabilité économique, et les sensibilités de chacun, à gauche, ne doivent pas donner lieu à des divisions ( bloc social-libérale / bloc social-démocrate) qui s'exposeraient dans l'opinion publique en creusant le fossé gauche-peuple. Au préalable, il serait judicieux de reconstruire de manière sereine la gauche car tout le monde accepte les « débats d'idées ». En plus de cette refondation, il y a l'idée de faire immédiatement barrage à la droite et sa doctrine libérale, et au Front National surtout.

    Le débat d'idées que propose Martine Aubry est juste à condition qu'il soit soutenu, et non qu'il arrive à des fins purement électorales. Une alternative est donc possible pour faire gagner la gauche et c'est ce que peut faire le PS avec ses États généraux. La réussite de ces derniers, avec une gauche plus unie qu'en 2012, serait un retour gagnant aussi bien pour le gouvernement que pour les figures historiques du parti socialiste qui peuvent espérer gagner des élections malgré l'impopularité record et l'absence de résultats économiques.


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