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6 ans jour pour jour après avoir créé ce blog, je souhaite tourner une page, non sans une certaine nostalgie, en créant un nouveau blog mieux pansé. J'ai connu Kazeo, devenu EKLABLOG, à la bibliothèque municipale de mon ancienne ville grâce à des documentalistes qui m'ont initié à l'atelier écriture numérique.
Formidable plateforme de création de blogs et d'articles pour partager ses hobbies, j'y ai trouvé ma place. Les blogs sont souvent les lieux virtuels les plus intéressants puisque c'est là où la créativité et la réflexion sont enfin reconnues à leur juste valeur.
Avec mon nouveau blog (lien en dessous de l'article) j'espère continuer dans cette lancée et avoir plus de temps d'écrire des articles plus ou moins sérieux qui seront davantage centrés sur la réflexion de la vie en général - comme je l'ai fait avec la notation scolaire - et qui peut aussi très bien questionner tout autre sujet sensible ou grave (amour, mort, religions...) mais l'actualité sera toujours présente.
Je vais aussi diversifier ce que je fais au-delà de l'écriture, en intégrant des photos et vidéos qui répondent aux problématiques posées dans les articles en question sans aller dans le complotisme ou l'approbation de masse puisque la vie est aussi une question de pédagogie sans aller dans le "trop sérieux". Enfin, je réfléchirai à l'idée de faire des portraits de gens ordinaires ou historiques marquants ou très peu mis en lumière.
Mon nouveau blog s'appelle "La plume indépendante" : http://laplumeindependante.eklablog.com
Au plaisir donc de vous revoir !
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On dit beaucoup que les bonnes notes déterminent le niveau d'un élève quant à la capacité de comprendre le cours qui lui a été enseigné. Avoir un bon résultat à un examen est souvent synonyme d'avoir beaucoup travaillé et donc d'avoir mérité le diplôme tant convoité, cela va de soi. L'élève ou l'étudiant n'ayant pas obtenu une note convenable pourra toujours apprendre de ses erreurs et s'améliorer pour rattraper son retard afin de viser la réussite. La notation scolaire n'est donc pas une tare dans une société de plus en plus cultivée et qui veut avancer vers le progrès; cela nous donne la chance de s'émerveiller, de prendre sur soi, de repousser ses limites, être ambitieux.
Je suis catégoriquement contre la suppression des notes, particulièrement dans le second degré et l'enseignement supérieur car j'estime qu'il faut une certaine rigueur, autorité et discipline pour les élèves/étudiants qui ont besoin de grandir et de se responsabiliser très tôt. Ceci dit, plusieurs problématiques s'imposent :
- Avons-nous conscience que la notation est un élément quantitatif qui a pour seul but d'effrayer les élèves en leur faisant perdre toute confiance en eux ?
- Est-on véritablement conscient que certains sont doués pour certaines matières, d'autres plus forts dans d'autres matières ?
- Est-on sûr que jouer sur les notes fait disparaître la finalité de l'institution scolaire qu'est de transmettre des savoirs et de faire apprendre aux élèves des principes de vie pour être formés - plutôt que d'accentuer le déterminisme social par la note ?
- Est-on conscient que la note ne représente pas les ressources propres d'un élève mais peut plutôt être mentalement destructeur pour lui dans le choix de son parcours ?
- Peut-on cesser de choisir et d'imposer un parcours établi à travers une moyenne générale ?
Toutes ces problématiques sont légitimes pour trouver des alternatives à la notation qui peut être discriminante, brutale et contre-productive à l'égalité des chances.
Le système éducatif devient de plus en plus obsolète et ridiculisé par des autorités centrales qui imposent aux établissements scolaires des dérives à caractères libérales: il s'agit ici de classer les établissements selon leur taux de réussite (si ce n'est décrédibiliser davantage un établissement qui ne demande qu'à transmettre son savoir), instaurer des partenariats entreprises/écoles ou encore mettre en œuvre l'instauration d'une lettre de motivation ou CV pour accéder à une formation alors que l'élève ne demande qu'à étudier, étendre sa culture générale.
Dans ce système éducatif qui privilégie l'aspect traditionnel de la quantification sociale au détriment de la valeur apporté par un individu, de ses principes propres et de ses atouts, nous voyons les dérives que peuvent amener le système de notation scolaire.
Si la France est "mal classée" dans le classement PISA (= Programme international du suivi des acquis) c'est parce que nous privilégions le perfectionnisme des programmes scolaires au détriment du bien-être des élèves et de leurs professeurs. Nous avons plus attaché notre modèle jacobin à celui d'un modèle libéral qui ne fait qu'accroitre les inégalités entre les riches et les pauvres, ces derniers condamnés à rester dans un milieu qui ne leur correspond pas à cause justement de leurs notes scolaires…
Le Japon et la Finlande ont adopté, pour les enfants issus de la maternelle et de l'enseignement primaire, une méthode qui consiste à faire passer leurs besoins primaires (communiquer, jouer, lire des livres, être soutenu de manière permanente par les professeurs...) aux besoins d'efficacité recherchée par les autorités compétentes. Le résultat est sans appel : le taux de réussite dans ces pays est très élevé par la préservation des valeurs de respect et de bienveillance.
Nous sommes défaillants car nous ne savons pas exploiter nos capacités, ici en France. L'administration est défaillante, l'État est défaillant, les élèves sont de plus en plus découragés, les professeurs veulent également finir un programme au lieu de transmettre les notions fondamentales des cours tout en faisant baisser les vocations, etc. Ne nous étonnons pas du taux d'échec très élevé à l'université par exemple où les étudiants sont jugés et refoulés pour leur simple note car eux-mêmes, devenus adultes, sont peu enclins à voir plus loin que la note pour valider un diplôme, et cela est bien dommage vu les capacités que chacun possède.
À nous de choisir entre amplifier les inégalités sociales qui ne devraient pas subsister au sein de l'École républicaine, ou revenir aux fondamentaux de la transmission qui privilégie l'ouverture d'esprit, l'esprit critique et un nouveau regard sur le monde. À nous de choisir entre l'école qui transmet que l'école qui fait augmenter l'efficacité qui mène au néant de la société.
Dans une société fragmentée, ne faisons pas du système de notation une base de l'école, mais un simple outil d'amélioration scolaire et personnelle.
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En ce qui concerne la situation libyenne, le pays est instable depuis la mort du chef militaire et politique, Mouammar Kadhafi. Et cette situation est très inquiétante, d'une part, parce que la France et le Royaume-Uni, en 2011, n'ont plus fait grand chose pour qu'il y ait une « transition démocratique » stable et à la hauteur de la déclaration universelle des droits de l'Homme et, d'autre part, parce que l'héritage de Mouammar Kadhafi est très difficile à déterminer ; il n'existe pas de leadership puissant pour rassembler les Libyens vers une perspective politique, sociale et économique.
À cela s'ajoute un chaos migratoire sans précédent dont l'Europe a montré un visage pitoyable, par son impuissance et par ses doutes qui ont fait émerger le populisme intolérant à l'immigration, sans parler d'une vision libérale du continent qui ne laisse que peu de marges aux populations précaires dans un monde où la concurrence et l'injonction des marchés sont puissantes (si ce n'est qu'Angela Merkel qui a eu le courage d'accueillir plus de 100.000 réfugiés en 2015 mais dont les Allemands furent contre, elle a dû faire volte-face).
L'accord avec la Turquie du 18 mars 2016 a été l'élément déclencheur de ce qu'il se passe actuellement : pour protéger les intérêts de l'Europe, il fallait une reconduction à la frontière de ceux qui ont fuit la misère, la guerre, la famine et autres désastres. Par cet accord, les « migrants » (pour ne pas dire "réfugiés" - qui est le vrai terme) ont dû emprunter d'autres routes davantage plus périlleuses et pour la plupart se retrouver... en Libye, pays le plus instable du Proche-Orient.
C'est précisément dans ce pays que nous pouvons voir aujourd'hui, avec effroi, l'existence d'un marché obscur profitant de cette crise migratoire pour pratiquer l'esclavagisme moderne, le fait que des sujets africains de couleur noire se fassent vendre à des prix dérisoires tout en se faisant maltraiter. Qu'en serait-il si les vidéos n'avaient jamais été diffusées…!
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Un devoir de vérité s'impose : si nous en sommes arrivés à cette présente situation, la responsabilité doit en incomber, en premier lieu, aux dirigeants africain, ensuite à l'Union européenne, et, enfin indirectement, aux Nations-Unies.
D'abord, les dirigeants africains qui ne prennent pas suffisamment en compte les aspirations de leurs peuples à s'auto-gérer ce qui mène à des facteurs qui accélèrent la fuite des cerveaux vers d'autres pays, se traduisant ainsi par une vague d'immigration illégale vers l'Europe et l'Orient. Ces facteurs sont principalement liés à une réduction des libertés publiques nécessaires au développement de nations voulant émerger à l'ère de la globalisation (= presse, opinion des opposants politiques, manifestations, etc.) ; le règne à outrance en modifiant les constitutions, l'absence de perspective socio-économique pour la jeunesse, l'absence de renouvellement démocratique et l'enrichissement sans partage sont d'autres facteurs qui encouragent des populations à fuir leur pays.
Ensuite, l’Union européenne, comme dit plus haut, à cause de ses mauvaises décisions en n'ayant su gérer efficacement la situation migratoire que l'on connaîtra, pourtant, encore demain, avec le réchauffement climatique et de probables conflits liés aux ressources naturelles (eau, pain, pétrole…) En 2016, il y a eu plus de 5000 décès en Méditerranée, plus de 200.000 arrivées en territoire européen1 mais, en parallèle, le droit d'asile a été très mal repensé et les accueils, à en croire certains témoignages de migrants et d'associations, ont été très mal gérés par les autorités publiques. La politique migratoire doit être repensée en faisant pression aux organisations politiques panafricaines pour lutter contre les trafiquants mais aussi pour accélérer la régularisation de ceux qui veulent s'installer en Europe.
Enfin, les Nations Unies sont responsables à cause de leur impuissance à concilier les positions africaines et européennes sur les questions migratoires. Alors que ces phénomènes étaient connues depuis des années, aucune solution forte n'a aboutie de part et d'autres. Par exemple, peut-on encore laisser perdurer le problème des « passeurs » qui se font des rentabilités au détriment des migrants qui ne trouvent plus aucune perspective dans leur pays d'origine ? Nous devions depuis bien longtemps répondre à cette question.
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Pour revenir aux images effarantes de la vente négrière qui existe (en 2017 !!), on se demande qu'est-ce qui pousse cette minorité de Libyens à commettre de telles pratiques... Les autorités libyennes, même faibles, se doivent d'enquêter contre ces agissements qui dégradent la dignité de la personne humaine ainsi que de les condamner fermement.
Et l'accord entre la Turquie et l'Europe se doit d'être immédiatement rediscuté en répondant à ces problématiques :
- qu'est-ce qui empêcherait les étrangers de vivre dans un climat qui leur est prospère comme en Europe ?
- pourquoi l'Europe, premier continent économique, se refuse autant d'ouvrir les frontières à ceux qui ne cherchent qu'à vivre dignement ?
- pourquoi ne se penche-t-elle pas dans une étroite coordination avec l'Afrique contre le problème des « passeurs » afin d'endiguer le nombre effarant des immigrés morts dans la Méditerranée ?
Au-delà de rediscuter cet accord, il serait bon que le quota d'immigration soit complètement abandonné au profit d'un droit asile ouvert à ceux qui en ont réellement besoin et, ainsi, qu'on réussisse à endiguer la situation catastrophique de la Grèce et de l'Italie, pays livrés à eux-mêmes mais qui n'hésitent plus à choisir le populisme comme horizon politique.
Mais en tant que citoyen du monde, j'exprime mon indignation. Je salue les manifestions qui ont eu lieu à Paris, mais pour un fait d'une exceptionnelle gravité, en Europe et dans le monde, j'y ai vu peu de mobilisations…
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Si l'Afrique veut fondamentalement changer de visage, il faut tout simplement que le continent se lève contre ses dirigeants qui ne sont plus dignes de représenter la jeunesse et les forces vives qui composent leur Nations. On dit que les manifestations ne sont pas un facteur de développement au progrès. Or, dans ce cas précis, les Africains doivent se lever en masse contre ce qui les condamne au-delà des traditions, des religions, des castes et des opinions politiques.
Peut-on espérer voir l'Afrique se développer si elle continue à être aveuglé par des décisions politiques qui les condamnent à la famine, aux guerres civiles, au pouvoir sans partage, au terrorisme perpétuel et aux instabilités économiques et donc aux potentiels de carrières ?
Ce sont les jeunes Africains qui doivent commencer à se révolter, comme cela a été le cas avec les printemps arabes en Égypte et en Tunisie par le biais des réseaux sociaux. L'idée d'un printemps africain - dans lequel tous les pays doivent s'unir pour sanctionner leurs dirigeants de leur inaction politique se traduisant par cette calamité migratoire - tout en dégageant des solutions politiques à long terme serait extrêmement pertinent. L'Afrique mérite des démocraties renouvelées et loin de la corruption politique qui mine le tissu social et économique de tant de compatriotes qui veulent changer de vie. Ne pas vouloir cela c'est continuer à développer une immigration illégale qui se terminera par des conséquences catastrophiques (décès en Méditerranée et esclavagisme moderne dans des pays arabes)
Enfin, si l'Afrique réussit cette étape courageuse de développement par la puissante révolution citoyenne renversant ses dirigeants, le problème du chaos migratoire est en partie réglé, et le continent pourra refaire venir ses compatriotes en leur offrant des solutions telles que d'assurer un emploi pour tous, de distribuer des ressources matérielles à chaque personne se retrouvant dans des difficultés financières importantes, de développer des entreprises, de se constituer une nouvelle monnaie commune capable de concurrencer le dollar et l'euro et sociales ;mais aussi d'assurer une juste répartition des richesses, de mettre en place des aides sociaux, etc.
Il ne s'agit pas de recopier bêtement l'idéal européen et américain en faisant disparaitre les traditions et les coutumes qui font la richesse de l'Afrique, mais de construire une Afrique débarrassée des contraintes autocratiques.
Source :
1 "Plus de 5.000 migrants morts en Méditerranée en 2016, selon l'ONU" ,Europe 1, 23 décembre 2016
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Le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles, le viol et la violence gratuite envers les femmes sont indéniablement des fléaux de notre époque. C'est avec l'affaire Harvey Weinstein, « puissant » producteur américain, que nous avons découvert des témoignages accrus, effrayants et concordants de femmes du monde entier qui dénoncent la réalité de ce qu'est un comportement malsain, immature et pervers de certains hommes envers une personne parce que Femme.
C'est aux pouvoirs publics d'agir maintenant. Libérer la parole de femmes agressées dans le passé, sans céder à l'émotion ou au sensationnalisme, est un devoir que notre pays se doit de respecter.
Nous avons besoin :
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d'une justice sociale qui assure aux femmes - esseulées, enfermées dans leur propre sort - de ne plus exempter de peine des criminels-pervers même s'il n'y a pas suffisamment de preuves pour condamner ; arrêtons l'inertie et l'incitation aux violences contre les femmes, durcissons les sanctions !
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d'écouter ces femmes qui militent inlassablement pour que la Femme prenne toute sa place dans les milieux économiques, politiques, sociaux et culturels avec un contrôle strict de manière à ce que chaque acte soit immédiatement signalé aux autorités publiques et donc sanctionnable de facto.
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de consolider les services d'aide et de soutien aux femmes en créant dans chaque région, département voire ville, des maisons de quartier essentiellement destinées aux problématiques liées aux violences sexuelles, à l'insertion des femmes dans leur parcours pédagogique et sur le marché du travail ainsi qu'à l'orientation sexuelle qu'elles veulent avoir ; tout cela à ce que chaque femme est à côté de son domicile une maison certifiée par l'État qui pourra l'écouter et l'accompagner dans sa vie de tous les jours, ce qui ne se fait pas assez fréquemment malgré les numéros verts ou d'alerte en cas d'agression
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d'une police de proximité dans les transports pour éviter que des actes condamnables se produisent et pour une meilleure liberté de circuler chez les femmes, qu'elles que soient leur religion, leur manière de s'habiller ou son origine
Ce combat pour la femme doit être fait avec rigueur, sérieux et enthousiasme pour que notre socle commun ne soit pas bafoué.
Faisons attention tout de même à un trop plein d'émotion qui ajoute du problème aux problématiques. J'émets des réticences quant au hashtag #BalancesTonPorc qui a fleuri sur Twitter.
Premièrement, même si Internet est un outil pour faire libérer la parole et débattre sur des sujets complexes, n'en faisons pas un lieu de déferlement de haine et de vengeance où tous les hommes sans exception seraient des pervers immatures dans lequel ils voient la femme comme un bout de viande ; il ne s'agit pas d'insulter violemment un homme de « porc » car il aurait agit ainsi malencontreusement ou volontairement. Nous devons apporter des solutions plutôt que d'allumer la mèche.
Deuxièmement, le mouvement féministe ne doit pas monopoliser le débat en pensant que ce n'est que par la vengeance, le sensationnalisme et des propos violents que les violences physiques et sexuelles sur les femmes vont s'arrêter. La Femme, de manière générale, n'a pas besoin de mouvement pour se lancer dans un tel niveau et parlera toute seule si elle est courageuse, intelligente et indépendante.
Enfin, ce hashtag laisse un boulevard à certaines femmes pour dénoncer, insulter à tord et à travers des personnes qui n'ont rien à voir le harcèlement sexuel. Un boulevard pour donner des opinions xénophobes, sexistes, antireligieuses mais surtout contre-productifs et inutiles. Sachons rester rationnels même si c'est compliqué.
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Le prochain président de la République française sera élu dans deux mois et autant dire que la campagne électorale que nous sommes en train de vivre est assez inédite de calamité.
Les candidats actuels concourants oublient ce qu’est vraiment l’idée de la France et quels sont les exigences demandées au niveau national et international dans un contexte d’obscurité auquel nous sommes tous confrontés. Ils sont trop préoccupés par l’égo de leur personne par les polémiques ou les affaires et concentrés sur l’avenir de leur parti, de leurs troupes, sans présenter avec conviction ce qu’ils souhaitent, sans se soucier aussi de ce qu’il les attend une fois élu.
Une élection présidentielle demande une certaine exigence de vérité, d’ordre moral et de justesse dans la parole. Ceux qui concourent veulent uniquement prestige, confort et luxe, s’exprimant de manière très approximative en attaquant l’autre candidat ou en cherchant le jeu d’alliance d’appareil dont plus aucune personne ne peut supporter jusqu'à maintenant. Cette élection demande aux candidats de voir très loin dans l’avenir avec ce qu’il se passe au niveau économique, social, écologique, culturel et international avec le terrorisme ou la montée du populisme en ligne de mire.
Nous sommes en train de voir des monarques ne sachant qu’abaisser le débat et le combat politique sans savoir ce qu’ils disent réellement et y a de quoi être inquiet et pessimiste : nous sommes depuis 30 ans en situation de déficit chronique ; depuis 2007, notre voix à l’international est inaudible ; quel prix serons-nous à payer contre les enjeux de long terme en faveur des générations futures ?
Cela prouve que notre système politique actuel est à la ramasse ; nous n’arrivons plus à créer de vrais débats d’idées qui font parti de la vraie démocratie, nous engageons des promesses qui ne rassemblent plus et qui font décliner lourdement l’état global de notre modèle social. Pouvons-nous encore continuer comme cela, dans une souffrance quotidienne devenu banale ?
Cette élection est une calamité, l'extrême-droite va arriver au pouvoir et là nous pourrons enfin comprendre que l’Histoire nous jugera sans pitié, d’une part par des hommes politiques malhonnêtes, de l’autre par l’inaction et l'impuissance des Français dans leur ensemble à produire un renouveau commun contre la classe politique actuelle.
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La remise en détention de Jacqueline Sauvage par le juge d'application des peines de Melun est évidemment scandaleuse et remet en cause le fonctionnement de notre justice en ce qui concerne la place des femmes dans la société généralement.
Comment peut-on en arriver là quand une femme meurt sous les coups de son mari tous les deux jours ? Comment peut-on être aussi cynique quand la Femme est stigmatisée sur le plan professionnel, social, politique voire ethnique en France, du fait de ses compétences, de sa manière d'être ? La France a-t-elle une justice à deux vitesses en ce qui concerne les femmes quand celles-ci ne sont pas totalement entendues sur des affaires de viol, de violence ou de discrimination ?
Jacqueline Sauvage, ainsi que ses filles, a été durement battu par un homme d'une conscience aveuglée pendant 47 ans ! Un meurtre est un meurtre, et cette femme a commis l'irréparable en s'attaquant à cet homme ; c'est un acte évidemment à condamner même si désespéré. Mais cette violence concerne injustement des milliers de femmes en France, incapables d'ouvrir une procédure judiciaire contre l'auteur de la barbarie par manque de confiance en la justice et cette décision du 13 août est une incompréhension pour tous, pour ceux qui militent et se battent pour les droits des femmes et des jeunes filles, pour ceux ayant des proches qui ont connu cela mais surtout pour toutes celles victimes de ce fléau. Cette décision c'est encourager la violence contre la Femme.
Le pouvoir judiciaire est un pouvoir indissoluble luttant contre les infractions, les délits, et autres ; il faut que nous respections le travail noble des magistrats, des juges et des avocats tout en respectant la jurisprudence donnée. Si elle est incompréhensible par l'opinion publique, la sentence ne peut être irrévocable et la justice doit donner en donner une nouvelle plus objective. Je condamne vraiment l'acte désespéré de Madame Sauvage mais dans les circonstances que nous connaissons, nous devons nous montrer prudent d'abord et clément ensuite. C'est maintenant à la justice de se défaire de ses failles qui mettent en danger la communion nationale.
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